L’Inspection générale des finances (IGF) devrait accompagner l’exécution des mesures prises par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo pour lutter contre la vie chère.
Pour les autorités de l’IGF, si lesdites mesures sont bien appliquées, elles vont certainement contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population.
« L’IGF rassure le Gouvernement de son accompagnement dans la surveillance des mesures salutaires édictées. L’Inspection Générale des Finances salue les mesures économiques à incidence réelle sur le social que le Gouvernement de la République vient de prendre. Lesdites mesures, bien appliquées, vont certainement contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population. », indique la source.
Lors du Conseil des Ministres du vendredi 12 août 2024, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a présenté une série de mesures quantitatives urgentes
envisagées contre la vie chère dans le pays.
Ces mesures concernent le groupe de neuf (09) produits importés suivants :
viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre.
Leur mise en œuvre, combinée avec les efforts en cours en vue de stabiliser la monnaie nationale par rapport au dollar américain, va soulager le panier de la ménagère.
« Les ménages congolais passent des moments difficiles. Le panier de la ménagère coûte cher. Les prix ne cessent d’augmenter d’année en année, mois après mois. Et le Président de la République nous a instruit pour que l’on desserre l’étreinte qui entoure le panier de la ménagère dans ce pays. Les mesures qui ont été prises par le Gouvernement vendredi dernier au cours de la réunion du Conseil des Ministres sont des mesures qui devraient avoir des effets rapides sur les prix. », a déclaré Daniel Mukoko Samba.
Pour s’assurer du respect des mesures prises, le Ministre de l’Economie prévient les opérateurs économiques qui voudraient aller à l’encontre de ces mesures que toutes les dispositions seront prises pour faire respecter les lois de la République.
« Je crois que c’est une question de l’Etat qui doit assumer son rôle. Oui, un opérateur économique doit se prémunir contre le risque de change mais il ne doit pas être lui-même le créateur de l’instabilité sur le marché de change. », a souligné Daniel Mukoko Samba.
Mitterrand MASAMUNA