Au total 17 miliciens Maï-Maï, actifs dans le territoire de Pweto, situé à près de 300 kilomètres de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, Sud-Est du pays, ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités provinciales. Parmi eux, le général autoproclamé, Funga Meza, qui a également rejoint le groupe de ceux qui ont déposé les armes.
C’est le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, qui a officiellement reçu ces anciens combattants des forces armées katangaises, au cours d’une cérémonie organisée par Jean-Jacques Kashiba, ministre provincial de l’Intérieur et de la sécurité.
Le patron de la sécurité et l’intérieur a expliqué que les 17 ex-combattants, dirigés par leur général, avaient décidé de se rendre dans le but de réintégrer une vie sociale normale. Ces combattants qui ont longtemps semé la terreur à Pweto et dans les environs, ont finalement choisi de tourner la page de la violence.
« Ils se sont rendus et ont déposé leurs armes dans l’optique d’intégrer la vie civile et de contribuer à la stabilité de la région », dit-il dans une mise au point.
Les 17 anciens miliciens ont précisé qu’ils tiennent à réintégrer la société en tant que citoyens actifs. Plusieurs d’entre eux ont manifesté un intérêt pour l’agriculture, d’autres ont exprimé le désir de poursuivre des études alors qu’une partie envisage de servir dans la police.
Jeff KALALA