En Tanzanie, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à la fin des arrestations de masse et des détentions arbitraires d’opposants ; à l’approche des élections locales prévue en décembre prochain et de celle présidentielle fixée en 2025, Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies fustige des atteintes aux droits humains.
Les dernières détentions arbitraires en date étaient celles de deux responsables du parti d’opposition Chadema, en août 2024, alors qu’ils organisaient une manifestation à la suite de la disparition et de l’assassinat de plusieurs de leurs militants.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU dénonce une politique répressive menée par la Présidente Samia Suluhu Hassan, surtout en vue des élections prévues fin 2024 et en 2025.
« Ces dernières années et en particulier ces deux derniers mois, nous avons relevé de nombreuses allégations de violations des droits de l’homme. Il y a une escalade de la répression et des violations qui sont commises. Nous avons reçu des rapports faisant état de cas de disparitions forcées de dirigeants de l’opposition, de membres d’organisations de la société civile, de journalistes et de défenseurs des droits de l’homme », rapporte Aua Balde, membre du groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires de l’ONU, lit-on sur le site de RFI.fr.
Ruth KUTEMBA