Débutés le mercredi 6 novembre 2024, les travaux des États généraux de la justice ont été repoussés de 72 heures , bien qu’initialement prévus le mercredi 13 novembre. , l’objectif de ce report est de permettre aux participants de poursuivre leurs travaux en ateliers, selon l’annonce faite par le ministre d’État chargé de la Justice, Constant Mutamba, après le dernier panel, afin d’approfondir les propositions à formuler.
À Lubumbashi, ces assises sont saluées par Viviane Masengo, leader évoluant au sein du Mouvement des Congolais Unis ( MCU) . Pour cette femme politique, ces travaux sont un moyen d’éradiquer l’impunité constatée après le détournement des deniers publics dans les institutions .
C’était dans une interview exclusive accordée à Topnwes.cd ce vendredi 15 novembre 2024.
» En tant que politique, nous demandons aux organisateurs des États généraux de la justice d’éradiquer l’impunité constatée après le détournement des deniers publics. Nous souhaitons également que ce forum puisse s’investir pour la répartition équitable des ressources, l’amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats ainsi que des auxiliaires de la justice, car ce n’est que de cette façon que l’on pourrait aussi lutter contre l’impunité sous toutes ses formes . » S’est exprimée Viviane Masengo.
Débutés à Kinshasa le mercredi 6 novembre, les travaux des États généraux de la justice visent, entre autres, d’après le ministre de la Justice, à apaiser les tensions de la société. Il faut rappeler que c’est sous le thème
« Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? » Quelle thérapie face à cette maladie ? Que se tiennent ces assises.
Ils connaissent la participation de plus de 3 500 acteurs venus de toutes les provinces et de toutes les composantes.
Ruth KUTEMBA