Dans le cadre des activités liées à la lutte contre le VIH/SIDA ce mois de décembre, l’ONG les Ailes du Cœur à travers sa coordonnatrice dans la province du Haut-Katanga, poursuit sa campagne centrée sur le dépistage, la lutte contre les grossesses précoces, et la santé sexuelle et reproductive.
Une déclaration de Chanick Mbuya, coordonnatrice de cette ONG dans la province du Haut-Katanga, dans une interview accordée ce samedi 21 décembre à Topnwes.cd
« Nous avons lancé une campagne dans la santé sexuelle et reproductive, et celle de la jeunesse. Nous avons fini la deuxième campagne numérique au cours de laquelle, nous avons plus mis l’accent sur la lutte contre le mariage précoce. Dans cette sensibilisation, c’est là que nous prenons la thématique du VIH/SIDA.
Nous nous sommes fixés l’objectif de ne pas parler seulement de cette thématique, mais d’y adjoindre les violences basées sur les genres, (VBG), et la lutte contre le mariage précoce, qui est une forme de violence. « Et, les jeunes filles contractent le VIH/SIDA par des unions précoces, la sexualité non contrôlée et des fausses informations »., dit-elle, se confiant à la radio de la femme.
Et de poursuivre
« Nous sensibilisons les jeunes afin que chacun d’eux connaisse son état sérologique. C’est important de les encourager d’avoir une sexualité responsable, pour prévenir le VIH/SIDA. C’est vrai que c’est un fléau qui a existait avant et actuellement, nous pouvons dire qu’il y a des avancées significatives. Nous encourageons toutes celles qui n’ont pas ce virus, et ceux qui ne sont pas encore active sexuellement de continuer avec les méthodes telles que indiqués Pour ceux qui sont actifs d’utiliser les méthodes de planification familiale surtout, la préservative et pour les mariés la fidélité. »
Chanick Mbuya a également lancé un message d’encouragement aux personnes atteintes du VIH/SIDA
« Pour ceux qui ont déjà ce virus, je leur demande d’avoir plus de courage et de prendre leurs antirétroviraux afin de vivre leur vie comme tout être humain. Il est très important de signaler à ceux qui n’ont pas ce virus, d’arrêter de dramatiser. Les personnes atteintes sont méritent de vivre comme tout le monde. Il faut juste avoir l’hygiène telle que prescrite par les médecins. Beaucoup plus, les jeunes doivent faire trop attention. Le virus, il est là, il existe, donc il faut vivre avec précaution. »
A en croire la coordonnatrice de cette ONG, plusieurs personnes ont peur de se faire dépister et ne comprennent pas non plus son utilité, d’où l’importance d’user de toutes les stratégies pour les convaincre. Elle dit reconnaitre s’être déjà rendu dans une autre province que le Haut-Katanga où elle a été étonnée de voir des gens se faire dépister volontairement :
« Lorsqu’on connait son état sérologique, on fera de son mieux, pour sauver une ou deux personnes. » a-t-elle conclu.
Ruth KUTEMBA