À quelques jours de la fête du nouvel an, les habitants de la ville de Lubumbashi se préparent pour ce qu’ils appellent la « grande célébration ». Toutes les couches s’activent, les jeunes, les parents et les vieux.
Tel est le constat de la rédaction de Topnwes.cd ce lundi 30 décembre 2024 au marché du peuple situé dans la commune de Kapemba, province du Haut-Katanga.
Selon les vendeurs interrogés, les activités tournent moyennement ; comparativement à la fête de la nativité de Jésus Christ (Noël), où une timidité a été constatée.
Pour la fête du nouvel an, ces derniers disent être satisfaits, c’est le cas de maman Marceline Ntumba, trouvée sur son étalage en train de vendre des vivres frais :
« Aujourd’hui, j’ai maximisé les recettes, les clients ont répondu présents, regardez par vous-mêmes, les marchandises sur mon étalage ont sensiblement diminué en quantité. Mais pendant Noël, c’était bizarre, presque pas de mouvement, certains disaient : « Attendez la bonne année, c’est la fête des grandes personnes, nous viendrons acheter pour festoyer malgré la conjoncture. », dit-elle.
Se confiant à Topnews.cd, Kapinga Wa Kapinga partage ce point de vue. Elle avoue qu’elle ne se donnera pas de congé, même le 1ᵉʳ janvier, elle va vendre ses produits pour maximiser davantage les recettes.
« Même le jour du nouvel an, je viendrai vendre, j’ai besoin d’argent, je ne peux m’en lasser. » confie-t-elle.
Les parents appelés à gérer les économies
Alors que certains voient la fête du nouvel an comme une grande célébration, d’autres parents estiment que la fête est célébrée tous les jours, cela dépend de la conception de tout un chacun. Les mots de Matilda Ntumba, trouvée en plein achats pour les comptes de festivités, elle invite ses pairs à une gestion rationnelle de l’argent, affirmant qu’après le premier janvier, la vie va continuer.
« Les mamans, soyons des bonnes gestionnaires, nous devons soutenir nos maris, après la fête du nouvel an, ils auront des poches vides. Je vous appelle à la vigilance. C’est la fête, oui, mais faisons les dépenses d’une façon rationnelle. »
Selon le constat fait par les reportères de Topnwes.cd, dans ce lieu de négoce ; dans certaines boutiques, l’engouement se constate, certains parents se font accompagner de leurs enfants pour être sûrs que les habits iront bien avec leurs tailles. Voulant requérir l’anonymat, certains clients se sont plaints de la hausse du prix de certains produits suite aux fêtes de fin d’année, une situation qui complique le panier de la ménagère. Et pour d’autres, malgré la conjoncture, ce qui importe, c’est d’être en vie.
Ruth Kutemba