Plusieurs voix s’élèvent pour exiger la fermeture des boîtes de nuit et le rapatriement de toutes ces filles de joie venues du Rwanda. Ces prostituées rwandaises sont nombreuses dans la province du Sud Kivu rapporte les sources les sources du mouvement citoyen et de la société civile locale.
C’est dans les temples d’ambiances que ces filles de joie attendent parfois des responsables politiques et officiers militaires en mission dans la région.
Plusieurs personnes à Bukavu pensent que ces femmes sont des agents du service de renseignement rwandais envoyés pour obtenir certaines informations sur les FARDC.
« Nous exigeons la fermeture immédiate et urgente de tous les Ngandas, sauf les restaurants et boîtes de nuit, Pou empêcher toute distraction nuisible en cette période de l’agression rwandaise et de ses supplétifs du M23 et Alliance du fleuve Congo. Le répatriement de toutes les femmes rwandaises espionnes qui travaillent dans la majorité des Ngandas comme serveuses, maîtresses, etc. Nous appelons tous les Congolais à faire preuve de patriotisme, de discipline, de responsabilité en ces temps critiques de crise. » déclaré, Ali Moussa Rutani du mouvement citoyen Machozi Araïa dans la ville d’Uvira.
De Fizi à Uvira passant par la ville de Bukavu, du territoire des Kabare jusqu’à Kalehe ou encore des Walungu jusqu’à Mwenga. Des femmes étrangères, particulièrement rwandaises, inondent les boîtes de nuit. Dans la maçonnerie, la main d’oeuvre rwandaise est également active dans le Sud Kivu.
Junior Mukuna