Après l’aboutissement historique du programme économique triennal (2021-2022-2023) soutenu par le Fonds Monétaire International (FMI), le Gouvernement de la République Démocratique du Congo envisage un nouveau partenariat.
L’assistance apportée dans le cadre de la Facilité Élargie de Crédit a en effet permis de consolider le niveau des réserves internationales de change évaluées actuellement à 6 milliards de dollars américains contre 1,7 milliard de dollars américains au début du programme en juillet 2021.
La collaboration entre le FMI et la RDC a également permis de stabiliser, au fil des années, le cadre macroéconomique, dans un contexte sanitaire, sécuritaire et humanitaire difficile.
Néanmoins, l’inflation reste élevée et le taux de change instable du fait notamment de l’impact de la crise internationale sur l’économie congolaise.
« Dans la perspective de l’arrivée prochaine d’une mission du Fonds Monétaire International, le Président de la République a attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité d’examiner les conditions ou contraintes auxquelles le pays sera
soumis avec ce nouveau programme et ce, avant de nous engager formellement avec cette Institution de Bretton Woods. », précise le compte-rendu de la réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 23 août 2024.
Dans sa communication aux membres du Conseil des Ministres, le Président Félix-Antoine Tshisekedi a appelé à « une évaluation préalable de la situation
macroéconomique, assortie des simulations réalistes, en vue de ne pas compromettre le succès des efforts déjà accomplis ».
Félix Tshisekedi a ainsi encouragé Madame la Première Ministre, Judith Suminwa, avec le Ministre des Finances, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget ainsi que les différents ministères sectoriels concernés, à mettre en place une équipe de travail afin de s’assurer que les options stratégiques ne vont pas heurter le prochain
engagement du pays et le nouveau programme avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Patrick BOMBOKA