Des réactions fusent de partout depuis que le Chef de l’État a émis la volonté d’une probable révision de la Constitution de la RDC. À Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Viviane Masengo, femme leader politique et membre du Mouvement des Congolais unis (MCU), encourage et soutient la thèse de la révision constitutionnelle et non le changement.
« Certains articles devraient être révisés. C’est notamment revenir à l’élection présidentielle à deux tours, le maintien du mode électoral des gouverneurs et que les sénateurs soient élus au suffrage universel des circonscriptions à définir au regard de l’immensité des provinces. Nous devons aussi penser lors de la révision constitutionnelle à réexaminer la nomenclature actuelle des provinces », dit-t-elle ce jeudi à Topnews.cd.
Et de poursuivre
« Nous souhaitons que l’on ait 18 provinces, car la viabilité de certaines provinces est soit économiquement impossible ou socialement non viable suite aux conflits communautaires. Penser à un changement de la Constitution risquerait de plonger le pays dans un chaos politique et de l’engager dans des dépenses inutiles qui peuvent être orientées vers des besoins utiles à notre population », a-t-il ajouté.
Il faut rappeler que c’était lors de son séjour dans le Nord-Est du pays, à Kisangani, dans la province de la Tshopo, que le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, s’adressant à la population dans un meeting à la grande place de la Poste, avait exprimé la volonté de changer la Constitution, estimant que celle-ci a été rédigée à l’étranger par des étrangers. Et qu’il faut une Constitution adaptée aux réalités du pays.
Ruth KUTEMBA