L’armée alerte sur des souches d’un nouveau conflit coutumier qui ont déjà fait des dégâts au village Kimangunu, dans le territoire de Kwamouth. Alors que la 11e région militaire, basée dans le Grand Bandundu, mène des opérations pour stopper le phénomène Mobondo, elle signale la présence d’autres hommes armés partisans de deux protagonistes se disputant le pouvoir coutumier dans cette partie de Kwamouth.
Le porte-parole de l’armée dans la région précise qu’il y a les partisans de deux camps se sont affrontés ces derniers jours causant des dégâts.
Il y a 48 heures, au territoire de Kwamouth, il y a eu l’insécurité mais cette fois-ci, cette insécurité a été menée par des hommes à mains armées qui ne sont pas les Mobondo. Après vérification de nos services sur terrain, nous avons compris qu’au-delà de l’insécurité, orchestrée par les Mobondo, il y a aussi un conflit entre deux chefs coutumiers qui se disputent le pouvoir. C’est ce qui a occasionné des affrontements des partisans de deux chefs qui sont allés brûler une case et aussi s’attaquer à une famille de l’un des chefs en conflit », a déclaré le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole de la 11e région militaire.
En contexte, un groupe de personnes identifiées comme des Yaka se sont organisées pour déchoir quelques autorités coutumières et installer les leurs, notamment au village Ngambomi. Quelques mois plus tard, une milice appelée » Mobondo » a été identifiée comme auteur de l’insécurité. Des avis de recherche ont été lancés depuis plus d’un an pour retrouver six personnes citées comme auteurs intellectuels de ces violences, enquêtes restées sans succès.
Jeff KALALA