Les États-Unis d’Amérique ont annoncé, le jeudi 16 janvier, des sanctions contre le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, dont les forces sont accusées d’avoir commis des attaques contre des civils, quelques jours après avoir pris une mesure similaire contre le chef des paramilitaires.
« Cette décision démontre notre engagement à mettre fin à ce conflit. Les États-Unis continueront d’utiliser leurs outils pour interrompre le flux d’armes vers le Soudan et pour tenir ces dirigeants responsables de leur mépris flagrant pour la vie des civils », a déclaré dans un communiqué le secrétaire adjoint au Trésor Wally Adeyemo.
Il faut signaler que ces mesures interviennent dans le cadre de la guerre civile qui dure depuis deux ans au Soudan, qui voit s’affronter le chef de l’armée soudanaise, le général al-Burhan, à son rival, le commandant Mohamed Hamdan Dagalo, à la tête des forces paramilitaires de soutien rapide RSF.
Ruth KUTEMBA