Sous la conduite de son président, Jean-Michel Sama Lukonde, la chambre haute du Parlement a voté le projet de Loi portant autorisation d’une nouvelle prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une durée de 15 jours.
Sur les 109 senateurs qui composent le Sénat, 73 ont pris part à la séance plénière, 71 ont voté en faveur de l’autorisation de la prorogation de l’état de siège, aucune voix contre et deux élus des élus se sont abstenus. Après ce vote, le projet de Loi a été transmis à la Chambre basse pour une seconde lecture.
Le second point à l’ordre du jour de cette pleinière avait trait à l’examen de la question orale avec débat adressée au Ministre d’État en charge du Plan, Guylain Nyembo par le Sénateur Isabelle Kabamba. Ses différentes préoccupations ont tourné autour de l’identification des ouvrages réalisés dans première phase du Programme de Développement Local des 145 territoires.
En réponse, le Ministre d’État en charge du Plan a indiqué qu’avec l’accompagnement de trois agences d’exécution, sur 2100 ouvrages prévus et consolidés au 15 juin 2024, 1011 sont achevés, dont 601 écoles primaires sur 1198 initialement prévues, 340 centres de santé et 70 bâtiments administratifs. Il a également évoqué le retard constaté dans la mise en œuvre du PDL 145 T, une situation due à la guerre d’agression dans l’Est de la République démocratique du Congo depuis 2022.
Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a, conformément à l’article 168 du règlement intérieur de la Chambre haute, ouvert le débat suite aux réponses du Ministre d’État Nyembo. Vingt-six sénateurs ont pris la parole, demandant des éclaircissements sur le PDL 145 T. Un délai de 48 heures a été accordé au Ministre d’État pour revenir avec des réponses précises afin de rencontrer les préoccupations des élus des élus.
Enfin, le Président du Sénat a présenté le rapport de sa mission parlementaire effectuée à Genève, en Suisse, pour prendre part à la 151ème assemblée de l’UIP, en compagnie de quatre sénateurs, quatre députés et de quelques membres de l’administration du Parlement et de quelques conseillers membres du cabinet.
