Lors de son discours à la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies mardi 23 septembre à New York, le chef de l’État Félix Tshisekedi a, une nouvelle fois, présenté la situation sécuritaire « critique » dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Pour mettre un terme à ce conflit, a-t-il rappelé, le Conseil de sécurité, par sa résolution 2773 du 21 février 2025, avait notamment exigé le retrait de l’AFC/M23 des villes de Goma, Bukavu et de toutes les zones sous son contrôle, le démantèlement des administrations parallèles instaurées en violation de la souveraineté de la République démocratique du Congo, ainsi que la cessation de tout appui, direct ou indirect, à cette rébellion.
Félix Tshisekedi a salué, dans ce sens, le leadership du président Donald Trump, qui a créé les conditions d’un dialogue ayant conduit le 27 juin 2025 à Washington, à la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
« Cet accord engage expressément Kigali à un retrait complet et vérifiable de ses troupes, et à la levée de ses mesures dites “défensives”. Il prévoit également le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité, ainsi qu’un dispositif garantissant le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités. Le retrait des troupes rwandaises, la fin de leur appui au M23 et le retour de l’autorité de l’État congolais sur toutes les zones occupées constituent des conditions non négociables pour une paix véritable », a déclaré Félix Tshisekedi.
Cet accord engage expressément Kigali à un retrait complet et vérifiable de ses troupes, et à la levée de ses mesures dites “défensives”. Il prévoit également le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo et de la Police nationale congolaise, la mise en place d’un mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité, ainsi qu’un dispositif garantissant le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités. Le retrait des troupes rwandaises, la fin de leur appui au M23 et le retour de l’autorité de l’État congolais sur toutes les zones occupées constituent des conditions non négociables pour une paix véritable », a déclaré Félix Tshisekedi.
Ainsi, le chef de l’État congolais a sollicité l’implication de l’ONU afin de veiller à la mise en œuvre de cet accord qui prend également en compte la résolution 2773.
« Je demande aux Nations Unies de veiller à la stricte application de cet accord, désormais indissociable de la mise en œuvre de la résolution susmentionnée. Tant que ces décisions ne seront pas exécutées, le sang des innocents continuera de couler. Dans la même dynamique, la République démocratique du Congo et l’AFC/M23 ont signé, le 19 juillet 2025, à Doha, une déclaration de principes engageant les parties à œuvrer, de concert, à une solution pacifique. Je voudrais exprimer ma gratitude à Son Altesse l’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, pour son dévouement et son engagement en faveur de la paix en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs », a ajouté Tshisekedi.